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Ils ont compris qu'il y a du bonheur pour ceux qui ne fanfaronnent pas, qui ne pense pas avoir trouvé une fois pour toutes, pour ceux qui se savent pauvres dans leur cœur. Ils ont compris qu'il y a du bonheur pour les doux, sûrement pas pour les mièvres.

Bonheur pour ceux qui ne cherchent pas à imposer, à s'imposer ; pour ceux qui aiment la parole quand elle est partagée. Bonheur pour ceux qui pleurent : pas pour les pleurnichards et ceux qui se plaignent, mais pour ceux qui se laissent toucher, atteindre et émouvoir par la vie de leurs frères. Jusqu'aux larmes parfois.

Ils ont compris qu'il y a du bonheur pour ceux qui ne s'habituent pas à l'injustice du monde et qui décide de se battre en engageant tout ce qu'ils sont - jusqu'à leur vie - pour que tout être ait le droit de vivre dignement.

Bonheur pour ceux qui se risquent à laisser le pardon les habiter : ils ont appris de Jésus que chaque personne est bien plus grande que ce qu'elle donne à voir et que ce qu'elle a pu faire. Ils savent que la miséricorde peut battre en brèche la désespérance.

Ils savent qu'il y a du bonheur pour ceux qui gardent leur cœur pur, comme cette jeune femme de Nazareth qui a su faire confiance à la vie ; bonheur pour ceux qui ne convoitent pas les autres, pour ceux qui ne volent pas la vie.

Bonheur et vie pour ceux aussi qui aiment la paix et qui l'annoncent dans chaque maison ou la vie les conduit parce qu'ils savent quand Jésus, le Royaume de Dieu s'est rendu proche de chacun.

Bonheur encore pour les persécutés, les tourmentés et les témoins martyrs de l'évangile de la vie.